Gràcies a la meva subscripció a El País, també puc rebre les notícies de Le Monde, i francament es tracta d’un bon diari, que dóna una perspectiva menys hispanocentrada que no pas el diari madrileny, i que també té una bona qualitat. De passada porta notícies una mica diferents, i en particular incideix sobre l’educació superior i no universitària. Avui he vist a la secció Le Monde – la Toile de l’Éducation (encara no hi ha accés directe) una nota que no sé si és en sèrio o és en broma, sobre l’acció de l’AERES (agència d’avaluació de la recerca i de l’ensenyament superior) a la Universitat de Bordeus-3. Concretament, parla del “cost d’un professor-investigador”:
Combien coûte un enseignant-chercheur ? Afin d’inciter ces derniers à publier plus, le ministère de l’enseignement supérieur a décidé de financer “à la performance” les universités. Les universités comptant des universitaires produisants (plus de 2 articles scientifiques en quatre ans) en sciences humaines et sociales obtiennent des forfaits selon la note obtenue auprès de l’Aeres de l’unité de recherche de ces publiants. Ainsi, un “chercheur publiant” d’une unité de recherche classée A+ par l’Aeres, rapporte 16 000 euros à son université. Un publiant d’un laboratoire classé C n’en rapporte “que” 4 000… Ce système irrite particulièrement Colette Anné, auteure d’un article sur cette pratique sur le site de Sauvons la recherche.
Precisament anant al blog de Salvem la recerca, hi he vist l’article le prix d’un chercheur (el preu d’un investigador), on s’hi esmenta una circular de la Universitat de Bordeus-3 sobre la consideració d’investigador productiu i sobre els diversos graus que n’hi ha:
Selon le nouveau système d’allocation des crédits mis en place par le ministère, notre établissement est, à présent, tenu de communiquer chaque année le nombre de « produisants ». Ce calcul a une incidence budgétaire décisive. En fonction de la notation qui a été donnée à son unité de recherche par l’AERES en 2009 (A “plus”, A, B, ou C), « un produisant » permet à l’établissement de percevoir la somme de :
4 000 euros pour un « produisant » SHS d’une unité classée C
8 000 euros pour un « produisant » SHS d’une unité classée B
12 000 euros pour un « produisant » SHS d’une unité classée A
16 000 pour un « produisant » SHS d’une unité classée A “plus”.Par transposition de ce modèle national, le nombre de produisants est également désormais l’un des principaux critères de calcul de la dotation de l’unité de recherche, selon le modèle de financement de la recherche validé par le Conseil scientifique de notre université.
Un enseignant-chercheur est dit « produisant » s’il est l’auteur de 2 publications durant une période de 4 années. Selon les normes de l’AERES, les actes de colloque ne sont pas pris en compte. Vous trouverez en fichier attaché un texte de l’AERES qui précise les types de productions (direction d’ouvrage, intervention dans un congrès international ou participation à un ouvrage collectif, traductions…) qui donnent la qualité de produisant.
L’investissement dans des responsabilités administratives est pris en compte. Si dans la période des 4 années (2008/2011) vous avez eu de telles responsabilités, sans avoir pu réaliser une publication, vous êtes donc également concerné par ce questionnaire. De même, si vous êtes rattaché à une unité de recherche extérieure à notre établissement, vous devez aussi renseigner ce questionnaire.
Sembla que una unitat de recerca (o la pròpia universitat) rep, doncs, uns 16.000 EUR si té un molt bon professor-investigador (en aquest cas, de ciències humanes i socials). El mínim, segons aquest text, és de 2 articles en un període de 4 anys (una mica semblant, doncs, als trams de recerca espanyols).
L’AERES té un web que és força interessant, i que deu valer la pena que hi aprofondeixi una mica, quan tingui temps.